La gestion et la budgétisation axées sur les résultats: Où en est le Québec?

Par Pierre Cliche | Cahier n° 1 | décembre 2012

Les dernières décennies ont vu un élargissement des préoccupations de gestion, celles-ci passant progressivement d’une gestion centrée sur les intrants à une gestion tournée vers les produits et, par la suite, à une gestion axée sur les résultats. Au Québec, la Loi sur l’administration publique, adoptée en 2000, a jeté les bases d’une gestion préoccupée de transparence, de performance et de reddition de comptes. Une douzaine d’années plus tard, on doit reconnaître que des avancées considérables ont été faites sans pour autant pouvoir affirmer que la culture de gestion en ait été transformée. De plus, après une période d’appropriation et de progrès, on assiste présentement à un certain tassement, à un relâchement d’intérêt. Le passage de la gestion à la budgétisation axée sur les résultats, prolongement normal de celle-là, quant à lui, ne s’est pas réalisé même si le Québec disposait d’instruments qui lui auraient permis de le faire. Au moment où le Québec est confronté à des défis importants, il doit pouvoir compter sur une administration publique performante, sur une administration qui innove. La relance du projet de gestion axée sur les résultats et le développement d’une budgétisation axée sur les résultats contribueraient fortement à créer un cadre propice à l’innovation.

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